Les besoins d’hébergement
Les besoins d’hébergement des start-up innovantes dépendent principalement de leur secteur d’activité, qui guide leur cahier des charges d’implantation : surfaces nécessaires, types de locaux (bureaux, stockage, production…), aménagements techniques (fibre optique, fluides, sécurité des locaux…), localisation géographique (centre-ville, proximité d’un laboratoire académique…).
A chacune de ces situations correspondent contrats, durées d’hébergement, tarifs et services spécifiques. Une entreprise en démarrage pourra être hébergée à faible coût auprès de pairs par une structure qui lui proposera éventuellement des services d’accompagnement.
Le principe d’un bail précaire assorti d’un préavis court sera intéressant pour pouvoir ajuster au mieux la surface, notamment en cas de croissance. A l’inverse, le bail de type 3/6/9 fige les locaux pour une durée de 3 ans et demande des garanties bancaires.
La domiciliation
Avec l’implantation se pose également la question de la domiciliation de la start-up, gage de crédibilité pour les investisseurs et de bonne réputation de l’entreprise. L’incubateur ou la pépinière fera une demande auprès de la Préfecture qui l’autorisera à délivrer des contrats de domiciliation. La start-up bénéficier de services de courrier, permanence téléphonique ou secrétariat.
La question des locaux est clé pour la stabilité du projet. Elle doit permettre de réduire au maximum la charge fixe du loyer, de décharger le dirigeant d’entreprise des problèmes liés à la gestion de bureaux, à la logistique ou aux déménagements répétés. Par ailleurs, l’espace de travail est une condition première du bien-être des salariés.
Quant aux structures d’accompagnement, si toutes ne disposent pas de solutions d’hébergement, elles doivent être capables d’aider les créateurs d’entreprise à trouver leur lieu d’implantation, via un réseau d’interlocuteurs et une connaissance des lieux d’hébergement sur le territoire. Ainsi, le porteur de projet pourra être aiguillé rapidement.
Il en va de la stabilité du projet et de sa capacité à pouvoir avancer sans problèmes logistiques, mais également de la gestion de ses moyens : la charge fixe de l’hébergement doit être réduite au maximum dans un premier temps.
Le rôle de l’accompagnateur :
→ Interroger au moins deux fois par an l’équipe projet sur sa situation immobilière pour pouvoir anticiper les mouvements à venir.
→ Travailler avec l’équipe projet la définition de ses besoins. Des primo-créateurs peuvent passer à côté de sujets importants. Pour des bureaux tertiaires comme pour des locaux plus techniques, il est utile de réaliser un cahier des charges du local prenant en compte l’accueil des visiteurs, l’accessibilité, la sécurité des locaux, l’espace restauration, le rangement/ stockage etc… qui sont parfois oubliés. Salle blanche ou grise, fluides (eau, gaz…), déchets, zone de stockage de produits dangereux, etc. répondent à un cahier des charges beaucoup plus strict que seule une entreprise déjà mature sera en mesure de financer.
→ Faire comprendre à la start-up qu’elle pourra changer de locaux pour accompagner son développement, et qu’elle doit d’abord choisir un lieu adapté à son besoin actuel.
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