Le 30 juin 2012, alors que le Minitel poussait son dernier souffle, l’une des plus belles histoires de la SexTech française prenait fin. 3615 Ulla, ce service de messagerie rose par Minitel, était l’un des services minitel les plus rentables de l’Histoire. Il était le premier à utiliser les moyens de communication moderne et ouvrait la voie à ce qu’on appelle aujourd’hui la SexTech, à savoir l’utilisation de toutes les technologies numériques au service du marché du sexe.
En 2016, ce marché aurait atteint 30 milliards de dollars dont 2 milliards pour le marché de la rencontre (Meetic, Tinder, etc.), 14 milliards pour la pornographie (dominé par de très grosses entreprises américaines comme Youporn) et les 14 milliards pour tout ce qui concerne l’univers du sextainment.
A lui seul, le marché du sextoy connait une croissance de plus de 8% par an tirant l’ensemble du secteur vers le haut. Mais aujourd’hui, les
entreprises de la Sextech regardent plus loin. Comme peuvent l’être les secteurs du tourisme ou du jeu vidéo, celui du sexe est clairement
l’un des secteurs les plus innovants.
Toutefois, innover et investir dans le sexe est encore tabou, notamment enFrance où rares sont les investisseurs déclarant ouvertement miser dans des entreprises de la Sextech. Cette note de veille de l’été propose un état des lieux international d’un marché en pleine ébullition, ses innovations mais aussi les obstacles auxquels il se heurte.
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publiée en juillet 2018